mercredi 20 août 2008

Torn

The last few weeks i've been going through bizarre swings of mood related to my way-too-soon-to-come return to France (7th of September).
It is no news to anyone that I am having a great time here in Lao. It's been fantastic since day one, and is even more the last few weeks since I ve started making good friends here. This is the annoying thing about staying in a country for a given time (4 months for me): you spend most of the time getting used to the country, the customs, meet a few people but dont make real friends, spend time settling down a bit, and when you're finally in and surrounded by "your" people, it is time to leave.

SHIT.

I started panicking about going back to France a few weeks ago. So i sent over a few job applications, triggering destiny and well decided to stay over Laos if I ever had a job opportunity. I didnt find any suitable job so at some point I just made up my mind. At least I tried so theres nothing to regret. At that point, I was feeling so blue I was about to cry whenever I was thinking about leaving. Yeah i'm such an emo I'd slap myself sometimes.

Anyway this just couldnt go on. I told myself one day i'd just enjoy the time I have left and stop crying over myself. So I decided to be in total denial of the fact I was about to leave. Me? leaving? Leaving what? Where to? You must be mistaken. Denial, I tell you. And since then, I feel much better :)

The truth is, in the meantime I decided I'd apply to a master's degree at University in France, so this is something to look forward to, and it helps coping with the return to France.

Wait. Who's returning? I'm not going anywhere. :)

Anywhoo, mid september i'd be a student again, studying the very pretentious-named "Didactique des langues et des cultures FLE/S : autoformation accompagnée et diversification des publics" master's degree and I am so fucking excited about it. (yes, one can be excited by that).

So this is all this post is about. Just so you know, I cant wait starting this new chapter of my life back in France, but i'll be coming back without a piece of my heart i'd left behind me in Laos.

jeudi 14 août 2008

Vientiane underwater

Hoo hoo – this is the hot topic of the last few days ; the whole country is flooded because of the heavy rain hitting the country lately, and the water level of the Mekong is well above danger level in cities like Luang Prabang and Vientiane.

In Vientiane , the water level increased to 13.26m yesterday morning, above the danger level of 12.5m, which has caused some kind of mess in the city. Roads have been cut off and sandbags walls have been built all along the Mekong riverside.

Even though the situation is pretty worrying, it seems to more trigger people’s curiosity than people’s anguish. Well, we're in lao, there's no such thing as "being anxious" anyway haha. Well I’ve been myself a bit curious and walked along the city centre riverside yesterday night, to check it out by myself: this is actually pretty impressive, the Mekong grown drastically and many of the bamboo-made restaurant’s terraces are flooded. For most of them, we can now only see the rooftop still standing in the water.

Cant be arsed writing in French, here's an article from "Le Monde"


Along the Mékong, most of the restaurants are drowned

Sandbags wall

Mekong soup on the menu tonight


lundi 11 août 2008

Les soutenances de master à la Laotienne

Une de mes attributions au sein de l'AUF est de préparer les étudiants de Master de la filière francophone des facultés de médecine, génie civil et droit à soutenir leur mémoire de fin d'étude.

Chaque année, quelques étudiants de la filière francophone sont sélectionnés pour présenter leurs mémoires de fin d'étude en langue française, ce qui les amènera, s'ils réussissent, à partir faire leur master à Hanoï, au Vietnam.

Afin de maximiser leurs chances, l'AUF les prépare au mieux et met à leur disposition des correcteurs français pour corriger les erreurs linguistiques présentent dans leurs mémoires écrits, et un répétiteur pour les préparer à la soutenance orale.

Chargée de ce dernier aspect de leur préparation, je les vois donc régulièrement deux semaines avant leur présentation afin de leur fait travailler l'oral et de corriger leurs présentations Powerpoint.

La première session avec les étudiants de médecine a été plutôt funky; les étudiants n'étaient absolument pas prêts, ce qui semblait nous inquiéter, mes collègues et moi, bien plus qu'eux à vrai dire...! Mémoires pas mis en page, incomplets, voir versions corrigées et non-corrigées complètement mélangées, on a eu droit à tout! Et ce jusqu'à la veille des soutenances s'il vous plait. Ainsi, j'ai eu un premier aperçu du profil psychologique de l'étudiant Laotien:

- L'étudiant Laotien n'est pas angoissé. Ne pas avoir de mémoire correct à présenter au jury à H - 12 de la présentation ne représente pas une source d'angoisse suffisante pour s'exciter outre-mesure.

- L'étudiant Laotien ne connait pas la notion de "mise en page". Il semble considérer qu'homogénéiser son mémoire dans une seule et même police de caractère est une tache qui revient au correcteur de français ou aux esprits supérieurs bouddhiques.

- L'étudiant Laotien, plein de bonne volonté, veut un Powerpoint. Mais l'étudiant Laotien ne sait pas ce qu'est un Powerpoint. Une fois de plus, il semble s'en remettre aux esprits supérieurs, ou en tout cas au répétiteur français (moi, donc), pour le faire à leur place.

- L'étudiant Laotien est totalement hermétique aux engueulades en français. Cet exercice semble être pour eux une exubérance française de plus, dont ils se contentent d'être les témoins non sans pouvoir parfois réprimer un sourire amusé, ce qui est très, très énervant pour le français exaspéré qui gueule.

- L'étudiant Laotien a cette capacité, incompréhensible pour le français, d'être néanmoins prêts, frais, et dispo le jour J, bien que la veille l'étendue du travail restant à fournir aurait fait frémir les plus désinvoltes et les plus désorganisés des étudiants.

Ainsi, l'étudiant Laotien est plein de surprises; tous mes étudiants, aussi désorganisés eussent-ils été, ont obtenus leur master. Il faut dire que le système éducatif Laotien n'est pas fort stressant: ici, ont sait avant même que les étudiants ne passent, que quoiqu'il arrive, ils auront leur diplôme, comme tous les étudiants du Laos d'ailleurs! Eh oui, ici, point de redoublement, points d'examens éliminatoires, point de sanctions en cas d'absence, point même de dates de rentrée... bref, l'éducation "Bo pen yang" (l'équivalent - très usité au Laos - de "tranquille" en français)!

Bref, j'ai ainsi vu des étudiants présenter des mémoires de 5ème année de droit, o combien médiocres si l'on s'en tient aux standards Européens, et que franchement, j'aurais pu moi-même écrire, obtenir des notes improbables telles que 9 sur 10 ou 18,5 sur 20...

Enfin, tout cela a été sujet à de nombreux fous-rires; ainsi, un fou rire mémorable quand le jury des soutenances de Génie Civil, composé de professeurs Laotiens francophones de Génie Civil, s'égosillait à poser des questions à un pauvre étudiant qui ne comprenait rien...et pour cause, voici quelques unes des questions posées:

- "Si vous plantez aquatique de flottant??"
- "Pourquoi vous choisissir (...)" (notre préférée à Yasmine et moi lol)
- "Est-ce que c'est possible où bien ne possible pas?"

Une autre scène mémorable fut celle dont nous fumes témoin, ma collègue Yasmine et moi, lors de la soutenance des mémoires de droit: ce dialogue improbable entre le responsable de la filière francophone de droit de Hanoï et le vice ministre de la justice, tout deux membres du jury, à propos de la liberté d'expression au Laos! Quand on sait qu'au Laos, pays sous régime communiste, la liberté d'expression est réprimée durement, c'est plutôt rigolo de voir le vice ministre de la justice pouffer de rire d'embarras face aux réprimandes de son camarade vietnamien...:)

Enfin bref, ces préparations à la soutenance des mémoires des étudiants a une fois de plus été une bonne opportunité d'observer le système Laotien, et de bien rire par la même occasion. Autant, il faut savoir se départir de ses standards Européens au maximum pour aborder la société Laotienne sans jugement, mais parfois, établir des comparaisons fait réaliser à quel point le Laos est un pays dont le fonctionnement est à mille lieues de ce que nous connaissons en Europe.

Pour finir, quelques photos des soutenances auxquelles j'ai assisté:


Jury des soutenances de droit

Soutenance de Vilack, étudiante en droit

Avec le jury et les étudiants de Génie Civil

Au resto avec le jury et les étudiants de Génie Civil


vendredi 1 août 2008

Backpacking dans le sud du Laos

J'ai profité de mes quelques jours de congé pour passer quelques jours en routarde dans le sud du Laos et visiter quelques sites exceptionnels; des ruines du temple du Wat Phou de Champassak au plateau des Boloven, en passant par les 4000 iles et la ville de Paksé, ce furent quelques jours fabuleux, bien que plutôt sportifs!

Après tout, c'est le concept même des trips en routard; passer des "vacances" de la manière la plus maso possible, rien que pour le plaisir de galérer à l'aventure dans des endroits fabuleux..!

Paksé, Champassak

Après avoir passé la nuit dans un de ces "bus VIP" au couleurs improbables, je suis arrivée vers 6h30 dans la ville de Paksé, la ville principale du sud du Laos, plus connue pour ses connexions vers les sites alentours que pour son attrait culturel et esthétique. Pas très jolie, voir, soyons honnête, un peu moche, la ville de Paksé ne m'aura servi que de lieu de transit pendant ces quelques jours. A peine arrivée, et n'étant pas emballée par la ville, j'ai filé directement en "Sangtéo" à Champassak, à une 20aine de kilomètres de là.

Le sangtéo est le moyen de transport que j'ai utilisé le plus lors de mon voyage. C'est le moyen de transport du routard par excellence: ça pue, c'est mauvais pour la santé (dos et poumons en prennent un sacré coup), c'est inconfortable, les horaires sont aléatoires, et c'est du 100% local.

Bref, j'adore :)

Le concept, en gros, c'est de se balader dans un parking de Sangtéo (souvent situé sur les marchés) et de gueuler à qui veut l'entendre ou on veut aller, jusqu'à ce qu'un chauffeur vienne vous chercher. Après avoir trouvé le bon Sangtéo, il vous faut vous armer de patience et attendre que le camion se charge d'un max de gens: eh oui, prix du carburant oblige, il est bien plus profitable de partir à un nombre maximum.


Bref, cette étape prend déjà un bon bout de temps, mais ce qu'il faut savoir, c'est qu'une fois parti, c'est que le début des emmerdes :)
Le Sangtéo prend sur la route tous les gens qui vont dans la même direction, en faisant complète omission de notions telles que l'espace ou le temps. Ainsi, dans le Sangtéo qui m'a mené à Champassak, j'ai compté jusqu'à 21 personnes, 400 tôles, 8 sachets de 50kg de ciment, de la bouffe à n'en plus finir, des poules (mortes et vivantes), des bacs à glaçons, et des poissons (si si...). Bref, la misère lol, car ces gens là (et leur millions de choses) il faut certes, les embarquer, mais aussi les débarquer les cons!! Du coup, le trajet a du durer deux bonnes heures.

Mais bon c'est pas grave! Ce qui est merveilleux quand on voyage et qu'on est pas stressé, c'est que ces choses là, on trouve ça rigolo, et que c'est toujours une occasion en plus d'observer la vie locale et que c'est passionnant.

Bref, tout ça pour dire, je suis arrivée à Champassak, petit village super beau et super tranquille dans la matinée, et j'ai posé mon sac dans la guesthouse de monsieur "Vong paseud", qui m'avait alors agrippé à peine sortie du Sangtéo en me vantant les mérites de sa terrasse en bord du mékong et tout ça, en langue française s'il vous plait ;)

Champassak est surtout connu pour les ruines du Wat Phou, temple khmer situé à une 10aine de km du village. La journée était magnifique, j'ai donc loué un vélo et y suis allée tranquillement, profitant sur le trajet des magnifiques paysages de rizières du sud.



L'entrée du village...: TRAN-QUILLE!


L'incontournable pagode

Une des nombreuses maisons sur pilotis du village, typique du Laos.

Sur la route du Wat Phou...

Le Wat Phou est un temple hindouiste construit par les Khmer dès le Vème siècle. Surplombant une colline, le site offre une vue magnifique sur la région et sur le Mékong. Malheureusement, il s'est mis à pleuvoir alors même que je posais le pied sur la dernières des nombreuses marches du temple, alors pour la photo qui tue, on repassera. ;)


L'entrée du site


Vue du haut de la colline


Le sanctuaire


Paksong et le plateau des Boloven

J'ai quitté Champassak dans la matinée après avoir décidé la veille d'aller sur les plateaux des Boloven avec une camarade voyageuse rencontrée à la Guesthouse, Lauren. Nous sommes donc retournées à Paksé, d'ou nous avons pris un Sangtéo vers le village de Paksong, situé à 1400 mètres d'altitude. Le plateau des Boloven est connu pour ses nombreuses plantations de café et pour ses chutes d'eau vertigineuses telles que celles de Tat Fan ou de Tat Muang. Malheureusement, le temps était misérable, ce qui a transformé une journée prometteuse en plan loose de A à Z; le village de Paksong est désertique et sans réel intérêt, et à peine arrivée je sens déjà que je veux partir. Nous avons tout de même loué une moto avec Lauren, et sommes parties visiter ces fameuses chutes. Il s'est mis à pleuvoir et une épaisse brume a couvert le plateau, ce qui rendait les chutes de Tat Fan invisibles, et les chutes de Tat Muang inaccessibles. La terre se transforme en vraie patinoire avec la pluie, et je dois dire qu'après avoir glissé 5 fois avec la moto et m'etre couverte de boue et de bleus, j'ai baissé les bras et pris la décision de rentrer à Paksong puis de repartir sur Paksé. Je me voyais mal passer la nuit dans un village fantomatique, avec pour unique passe-temps le décompte des minutes du temps qui passe (bien qu'à Paksong, le temps semble s'être arrêté ;).

Bref, je suis redescendue à Paksé, de nouveau en Sangtéo, et ai passé la soirée en ville, puis la nuit dans une très sympathique guesthouse, la "Sabaydi 2". J'avais d'abord choisi de rester dans une autre GH moins chère, mais je n'y suis restée que quelques heures: j'y ai trouvé les gens nullissimes (une meute de voyageurs israéliens rasta complètement imbibés d'alcool et de chichon me faisait présager d'une nuit plus que désagréable) et la propreté de la chambre plus que dérisoire. Bref, ni une ni deux, je suis partie de la GH pour m'installer à Sabaidy2. Bien m'en a pris car un lit dans le dortoir était libre, lit dans lequel je me suis littéralement écroulé, non sans avoir auparavant acheté un ticket de bus pour les "4000 iles", ma destination du lendemain.

Les 4000 iles: Don Khong, Don Det et Don Khone

Les 4000 iles, ou "Si Phan Don" en Lao, c'est, comme son nom l'indique, une concentration d'iles sur la partie Sud du Mékong, à la frontière du Cambodge. Je ne sais pas s'il y en a 4000, mais en tout cas, en saison des pluie, il y en a pas mal! Seules quelques unes sont habitables, et la plus importante est Don Khong, ou je suis restée un jour et une nuit.
Et là...WHOUA. Je croyais avoir vécu le summum de la sérénité et de la tranquillité dans d'autres endroits du Laos, et bien l'ambiance plus que calme de Don Khong m'a prouvé le contraire. Cette ile est impressionnante de calme et pousse au repos le plus complet. Ile ponctuée de quelques villages de paysans, j'y ai observé la vie locale au ralenti sur mon vélo loué pour l'occasion. J'ai fais une balade de quelques heures, et j'ai du croisé sur ma route 5 ou 6 personnes, et 1 camion, un seul. A vrai dire, les seuls êtres vivant que j'ai rencontré en masse furent des buffles, des vaches, et des canards :)

La GH où j'ai logé sur Don Khong

Sur la route autour de l'ile...

Seule au monde!

De retour "dans le centre" (lol, en fait, là ou se trouvent les quelques GH et restaurants, près de l'embarcadère), je me suis baladée dans les alentours et ai profité de la magnifique fin de journée au bord du Mékong.


Sur Don Khong la vie se vit au rythme du Mékong...(C'est vous dire si c'est 2 de tension).

Le soir, j'ai rencontré Vincent, un cyclo-touriste Québécois, qui venait du Nord du Laos en vélo. Nous avons décidé de partir ensemble le lendemain à Don Det et Don Khone, deux iles située plus au Sud.

Le départ étant prévu à 8h00, je me suis levée à 4h30 pour aller observer le lever du jour et la vie locale qui au Laos, commence très, très tot. Je suis allée me balader au marché, LE rendez-vous immanquable de tout Lao qui se respecte (et des touristes lève-tôt un peu maso ;).


Vendeuses de bambous, de poissons et de, euh, trucs.


Après une agréable traversée du mékong d'une heure et demie, nous sommes arrivés à Don Det sous un magnifique soleil...D'ailleurs, le temps aura été vraiment exceptionnel dans l'ensemble, mis à part lors de ma journée sur les plateaux du Boloven, j'ai eu droit à un soleil grandiose qui donnait aux iles un petit air de Caraïbes ;)

D'ailleurs...Vous avez déjà vu une écrevisse sur une pirogue??

Voilà, lol. Ca me réussit pas de me lever aux aurores.

Les iles de Don Det et Don Khone sont plus développées pour le tourisme, et on y trouve un peu plus de vie que sur Don Khong. Il n'en reste pas moins que ces iles sont paradisiaques, et que bien que touristiques, extrêmement tranquilles et reposantes. Il faut dire que voyageant en saison des pluie, j'échappe au tourisme de masse, ce qui est fait pour m'arranger, évidemment. Surtout que Don Det est connue pour être un lieu de dépravation en haute saison, ou les gros touristes vulgaires et sans cervelles se retrouvent pour se fumer des grands joints et boire des litres de beerlao, un peu comme à VangVieng.

Cet aspect me faisait un peu peur avant d'arriver, je m'imaginais déjà débarquer dans un VangVieng 2 version ile de la tentation, mais à peine posé le pied sur l'ile, j'ai adoré. Parcourue de petits chemins de terres, les iles de Don Det et Don Khon (elles sont reliées par un pont) sont de petites merveilles de paysages magnifiques à parcourir à vélo. J'y ai vu les plus beaux paysages laotiens...

Arrivée à Don Det

Les rizières de Don Det

Sur le pont menant à Don Khone

Une femme tissant un sin traditionnel


Les rapides de Don Khone...Faut pas le faire chier le Mékong!

Les enfants du village jouant dans les rizières...Ils ont l'air gentils comme ça mais ils sont quand meme venus fouiller dans mon sac peu après ;)


Faut pas tomber malade à Don Khone :)

Fin de journée, sur la route reliant Don Khone à Don Det

Après une longue balade sur les routes des deux iles, je suis rentrée à la GH à la tombée de la nuit. Ce qu'il faut savoir (et que je ne savais pas hehe), c'est que l'électricité est très limitée sur l'ile, et que quand le soleil se couche, on se retrouve dans le noir le plus complet. J'ai donc eu un peu de mal à me diriger le soir, bien qu'heureusement, mon portable équipé d'une système de flash m'ait été d'une grande aide pour retrouver mon chemin.

Voilà donc pour les grandes lignes de ces quelques jours passés dans le sud du Laos. J'y ai vu des paysages grandioses, ai pu observer une vie locale plus authentique que ce que j'ai pu voir jusqu'à présent, et ai fais des rencontres très sympa. Je ne connais pas assez bien le Nord du Laos pour vraiment établir des comparaisons entre le nord et le sud; les paysages, dans les deux régions, sont de toute manière magnifiques et à découvrir...

A présent, c'est retour à la vie normale si je puis dire, les prochaines semaines s'annoncent bien occupées par le travail; je prépare un stage de formation d'enseignants Laotiens de Français pour fin Aout, ou j'aurais la charge d'une 15 aine d'heures de cours de compréhension orale. Ça fait un sacré paquet d'activités pédagogiques à préparer!