mercredi 25 juin 2008

Photos diverses / Random pics Part II

Voici quelques photos de Vientiane que j'ai pris ces derniers jours.
Here are a few shots of Vientiane I took the last few days.


Les rues de Vientiane...Pour vous donner une idée de la ville.
Vientiane streets...To give you an idea of how Vientiane is like.


Le Quai Fa Ngum


La rue Settatirath


Centre ville

Photo prise d'une terrasse de café dans le centre de Vientiane...J'aime particulièrement cette photo car elle montre à quel point les temples pittoresques font partie intégrante du paysage urbain.
Shot from a terrace of a french bakery in Vientiane's city centre...I like this shot for it shows how you stumble across picturesque temples in every corner of the streets here.

Quelques bizarreries.

Magasin de stèles funéraires bouddhistes... Ça a quand même une autre gueule que nos vieilles tombes grisâtres et tristes!
Buddhist funeral stele; much funkier than our grey old graves, isnt it!


Même les boules à facettes ont leur stèle. C'est Cloclo qui doit être jaloux du fond de sa tombe de Dannemois.
Saturday night buddhist stele.


Certains propriétaires Lao sont de vrais esthètes.

lundi 23 juin 2008

Un week-end à Vientiane

J’ai passé ce week-end mon premier « vrai » week-end de Vientianaise (c’est comme ça qu’on dit ?!) et ce fut un délice ; il faut dire que les conditions climatiques ont été particulièrement exceptionnelles : soleil brûlant et franc, dont seuls quelques nuages de passage et une courte pluie ont contrarié l’omniprésence. On en apprécie d’autant plus la présence en sachant que la semaine avait alors été plutôt maussade : pluie fine et entêtante ininterrompue pendant des jours, qui fait swinguer le moral et qui complique beaucoup la vie quand on se déplace à vélo (et en pantalon beige…) !

Je n’avais jusqu’à présent pas encore pris le temps de flâner dans la ville le temps d’un week-end, et ainsi n’étais même pas encore passée par les incontournables de Vientiane comme le Vat That Luang ou le Vat Sisaket, deux des plus beaux temples de la capitale Laotienne.

Voilà qui est chose faite ; dès samedi matin à l’aube, moi et mon fidèle vélo rouge qui couine sommes allés nous confronter à la beauté du temple That Luang, temple recouvert de peinture dorée dont la majesté et la particularité le font figurer sur les armoiries de la ville de Vientiane.

J’avais du faire un truc pas sympa dans une vie antérieure à cette même période, car les quelques nuages qui se sont montré ce week-end m’ont collé au basques durant tout le temps de ma visite et ne se sont dissipés que quand je suis partie…Typique. Enfin, même si la luminosité des photos en a un peu souffert, ces quelques images vous ravirons tout de même (si c’est pas le cas, c’est que vous êtes sacrément blasés).



Le vat That Luang

L’origine du temple That Luang remonte à l’ère Khmere ; les plus anciens documents retrouvés concernant le temple remontent au XIII ème siècle. Il a depuis été de nombreuses fois modifié et reconstruit, jusqu’en 1930 ou il prit sa forme actuelle.

The Vat That Luang is one of the most particular and beautiful temple of Vientiane. So much that it is the symbol of the city. Completely covered by gold paint, it is absolutely amazing to see…Even though the whole weekend was very sunny and dead hot, unfortunately I haven’t been able to escape the few clouds remaining in the sky during the time of my visit at the temple.

Relics of the Buddha such as hair or sternum are said to be contained in the temple.

The That Luang is surrounded by other temples, build during the last few decades, which gives to the place a very spiritual feeling, at least when you can ignore the touristy traps and boutiques all around ;)

Le That Luang est entouré d’autres temples plus modernes, ce qui confère au lieu une réelle magnificence imbibé de spiritualité…et d’esprit mercantile quand on se laisse happer par les stands de souvenirs en tout genre qui squattent les alentours ;)

Une pagode située près du That Luang

J’ai continué mon petit périple touristique au Vat Sisaket, le temple le plus ancien de Vientiane, situé en plein centre ville, sur la grande avenue Lane Xang. J’ai pu apprécier le contraste de ce temple avec le That Luang, qui est bien plus ancien et donc d’un style tout à fait différent, style qui se rapproche néanmoins bien plus des dizaines de temples qui se trouvent à Vientiane. J’ai rencontré là bas le conservateur du lieu, qui m’a raconté un peu l’histoire du temple et avec qui rendez-vous est pris pour des cours de français. En plus de la satisfaction d’aider et de faire plaisir, je pourrais ainsi peut-être m’enorgueillir d’être à l’origine des premières visites officielles en français du vat Sisaket ;)

The Sisaket temple is the most ancient temple of Vientiane. Build in 1818, it’s the only monument that’s not been destroyed during the Siamese invasion of Vientiane back in 1828.

L’après-midi fût placée sous le signe de la spiritualité et du bien-être : au programme, méditation et sauna traditionnel à Sokpaluang.

Une session de méditation ouverte au public est organisée chaque samedi dans cet endroit fabuleux qu’est le temple de Sokpaluang. Pas particulièrement passionnée par cette pratique, je me suis tout de même laissée prendre au jeu et ai tenté de ne penser à rien, ne serait-ce que quelques secondes. Fiasco total, mais pas d’inquiétude car il semblerait que bien peu de gens y parviennent ! Ce fut néanmoins l’occasion pour moi de profiter de la sérénité ambiante, de me reposer un peu l’esprit, et de profiter du lieu en cette fin d’après midi ensoleillée…

Je vous laisse apprécier…

The afternoon was dedicated to meditation and traditional sauna. The meditation class was taking place at the Sokpaluang temple, a place I particularly like for it’s a bit lost in the middle of a little jungle paradise. Meditation was quite a challenge since I find it very difficult to just sit and think of nothing but your breath but I’ve still been able to enjoy the silence and the peaceful surroundings, and this is priceless. I let you judge by yourself through this picture…

Dans le délire « journée paradisiaque », Marianne et moi sommes allés nous désaltérer à la Beerlao sur les bords du Mékong, encore toutes enveloppées de chaleur et légèrement assommées par les volutes herbales du sauna de Sokpaluang.

J’ai pu fêter le soir la « fête de la musique » au Centre de Langue Française qui organisait à cette occasion une série de concerts. Quelle n’a pas été ma surprise en découvrant que de nombreux groupes de musique Laotiens ayant répondus présents étaient en fait des groupes de jeunes Lao de…métal ! Bref, cela a fait mon bonheur, car il est clair que je ne m’attendais pas à entendre du métal live au Laos !

Le dimanche a été beaucoup plus journée « 2 de tension » : la chaleur était telle qu’il n’aurait pas pu en être autrement de toute façon ! En plus, il semblerait que mon horloge intérieure se soit coincée à 6h49 le matin depuis quelques semaines, ça aide pas à récupérer ! Enfin ça a du bon, car les matinées à Vientiane sont les plus agréables, et de toute façon, la vie au Laos en général commence très tôt, et il n’est pas rare de voir les laotiens commencer leur journée vers les 5h…

J’en ai profité pour aller nager à la piscine près de chez moi, et aller voir Lang, une jeune nageuse que j’ai rencontré il y à quelques jours. Nageuse, c’est peu dire, car elle fait partie des deux laotiens sélectionnés pour les Jeux Olympiques de Pékin ! Elle m’a ainsi expliqué qu’elle s’entraînait beaucoup, mais que ce n’était pas très simple car ici au laos, Jeux Olympiques ou pas, il faut suivre des études et travailler en même temps ! Lang est étudiante en Economie, travaille en temps partiel à la piscine (elle donne des cours aux enfants) et doit en plus trouver le temps de préparer des Jeux Olympiques ! Bref, on est loin des conditions optimales de préparation des sportifs occidentaux…

La 2 de tension attitude s’est alimentée de quelques activités mollassonnes que j’affectionne tout particulièrement : marcher sans but, rouler sur mon vélo qui couine sans but, lire « le rouge et le noir » vautrée sur une natte au bord du Mékong en sirotant un shake à la banane, faire vaguement les boutiques, faire –tout aussi vaguement- ma lessive sur mon toit, et grignoter du Maïs (ma nouvelle obsession culinaire) et des patates douces en regardant un soap Thaï (la chose la plus aventureuse que j’ai faite de la journée d’ailleurs).

Sunday was a lazy day ; actually the only active thing ive been doing was to go swimming at the pool nearby, which is already quite an achievement considering the extreme heat that was hitting the city on Sunday.

I met Lang at the pool, a young swimmer I met a few days ago, and we’ve been talking about the way she was training for the Olympics (she’s one of the two Lao swimmer selected for the Olympics). No need to say we’re really, really far from the exceptional training conditions swimmers can get in western countries; Lang has go to study and work part-time to be able to put her things together, and she still needs to find time to train.

The activities the rest of the days were as Lao as you can imagine: slow paced, quiet and peaceful…cycling, walking, reading and daydreaming were a big part of my busy schedule that day…;)

Emilie et son film

Voilà quelques semaines, alors que je vivais encore sur le campus avec les garçons (ouin), Sorif, un collègue de travail vivant aussi sur le campus, a hébergé une couchsurfeuse pendant quelques jours, Emilie.

Julien, Ricardo, Emilie, Stéphane et Noy

Journaliste reporter d’images, Emilie s’est lancée l’année dernière dans un projet passionnant : parcourir l’Asie en 18 mois, pour en tirer un documentaire sur la situation des femmes dans cette région du monde. Un projet extrêmement courageux, d’autant plus que les sujets qu’Emilie désire aborder dans son film (prostitution, trafic de femmes, etc.) sont souvent sources d’une grande nervosité chez les officiels du gouvernement ! Au Laos par exemple, elle a rencontré de nombreuses difficultés et a du prendre des chemins de traverse pour arriver à glaner des informations et des témoignages.

Les quelques moment passés avec Emilie et Ricardo (son copain de Paris venu au Laos lui rendre visite) à Vientiane restent de très bons souvenirs pour moi ; j’ai adoré écouter Emilie parler de son film avec passion, une passion à la hauteur de la détermination qu’il lui faut déployer dans la poursuite de son projet. Et de la pugnacité, il faut dire qu’il en faut pour parcourir l’Asie seule pendant 18 mois !

Je vous invite à lire son blog, dans lequel elle nous fait part de son parcours et de quelques unes de ses aventures : http://emiliequiroulenamassepasmousse.blogspot.com/

Vous pourrez également y visionner un extrait de documentaire qu’elle a réalisé, ainsi que de nombreuses photos magnifiques des différents lieux qu’elle a parcouru.

Emilie Porry, c’est son nom : souvenez-vous en, elle sera bientôt une habituée d’Envoyé Spécial ;)

lundi 16 juin 2008

Cérémonie du Baci

Au Laos, il existe une tradition d’inspiration animiste qui s’appelle le « Baci », qui est une cérémonie rituelle organisée pour différentes occasions par les familles à toute époque de l’année.
J’ai eu l’occasion d’assister à l’une d’elles dimanche chez Nuan, pour fêter la sortie d’un enfant de la famille de l’hôpital et la présence de la mère de Dany (une native allemande travaillant au Laos, amie de la famille) venue visiter sa fille au Laos.

Pour la cérémonie du "Baci" la famille prépare un grand plateau, le "Phakhouan", sur lequel on pose coupes et vases en argent décorés de fleurs qui contiennent des aliments pour le "Khouan".



Le "Baci" est une cérémonie par laquelle le bon peuple lao, au milieu des sourires et des fleurs, manifeste sa joie de vivre et la générosité de son cœur. Par cette cérémonie, on formule les vœux de toutes sortes à l'enfant qui vient de naître, à la femme qui relève de couches, au malade qui vient de guérir, à l'homme qui va entreprendre un long voyage ou qui rentre dans son foyer.

Ces vœux sont formulés autour du Khouan, face à la personne de son choix en lui attachant un bracelet blanc autour du poignet. On souhaite généralement la santé, la prospérité et le bonheur.






Le repas pris et la cérémonie complétée, la soirée s'est prolongée autour de l'indéboulonnable Beerlao et de la compil de chansons françaises incomparable de Youth (le mari de Nuan).

Cette cérémonie m'a une fois de plus permis d'être témoin de la générosité, de la simplicité et du sens de l'accueil des lao.

jeudi 12 juin 2008

On bidding farewell and eating cricket..

Yesterday night was the last night the boys I've been living with for a month would spend in Laos.
Instead of drowning my sorrow in Beerlao, I decided to cheer up with a few crickets as an appetizer.



Yes - this.


It's not bad. It does really taste like crisps.

mercredi 11 juin 2008

Grand moment de solitude (blonde)

Je sais que ça va me suivre pendant des années lumières, mais je ne résiste pas à l'envie de vous raconter ma "minute blonde" d'il y à deux jours. Enfin, minute blonde...Disons plutôt heure-et-demi-blonde car j'ai erré dans les limbes de la blonditude au moins tout ce temps, lundi...

Vientiane est une ville qui met terriblement à mal mon sens de l'orientation. Je suis arrivée il y a un mois, et je dois dire que j'ai de grosses difficultés à me repérer encore aujourd'hui. Pour ma défense, il faut dire que la ville est un joyeux bordel composé d'enchevêtrements de routes, chemins, impasses, vaches, chèvres, dont seules 1/4 des rues possèdent un nom, avec comme seuls points de repère des échoppes qui se ressemblent toutes ("oh! une bicoque qui vend des nouilles" - "ah ben là aussi.." - "et pi là aussi, tiens"..."eh meeerdee").

Donc bon, bref, j'habite depuis ce weekend en ville (note pour plus tard: connaître mon adresse, ça pourrait servir), dans un quartier particulièrement animé, commerçant et bordélique, ou au premier abord, tous les commerces se ressemblent. En arrivant vendredi soir, j'ai eu la merveilleuse idée de mettre mes fringues à laver dans un pressing dans le coin, sans réellement faire attention à l'exacte location dudit pressing. Je me rappelle juste m'être dit "ça va c'est pas loin c'est dans la rue du mini-mart", et puis hop, j'ai vaqué à d'autres occupations.

Jusqu'à lundi soir, ou évidemment, vous le sentiez venir, je n'ai pas été foutue de retrouver ce *$$^ù=""#!! de pressing. Ou plutôt, si. Je l'ai retrouvé. Après 1h30 de quadrillage intensif du quartier. Et quand je dis quadrillage intensif, je parle de marche méthodique avec arrêt devant chaque commerce [vain], tentatives d'auto-hypnose dans l'objectif [vain] de retourner dans le passé, demandes multiples à des gens pris au hasard munie de mon ticket dont la seule indication était alors "sengmany" [vain], et ce jusqu'à atteindre le paroxysme du jusqu'au-bout-isme en dessinant sur un carnet les rues que j'avais quadrillées en les annotant de notes diverses et variées (stand de fruits/samsung/ panneau bleu/etc.) dans l'hypothétique espoir de trouver LA rue qui manquait à mon plan. [FUCKING VAIN!!!]

Comme bien souvent dans ce genre d'histoire, c'est au moment ou, vaincue par le caractère improbable de la situation et en profond désaccord karmique avec moi-même et le monde (comprendre: super vénère et envie de massacre), je me suis décidée à rentrer chez moi. Perchée sur mon vélo, que ne vois-je pas là bas au loin, juste à l'angle de ma rue..."Sengmanee laundry service"...!!!

Eh ouais.

mardi 3 juin 2008

VangVieng

Ce week end fut une nouvelle fois l’occasion de sortir de Vientiane et d’aller en groupe « à la campagne », à VangVieng plus exactement, un petit patelin situé à 160KM au nord de Vientiane.

Je ne m’attendais pas à vivre une expérience laotienne particulièrement authentique là bas, car VangVieng est surtout connue pour être une petite ville de routards et de touristes en tout genre, enfin, en tout genre…Disons surtout du genre balourd, bruyant et irrespectueux.

Bref les échos que j’en avais eu n’étaient pas forcément les meilleurs, mais grande aventurière que je suis, je suis allée me confronter à cette triste réalité qu’est le « tourisme naze » , mais aussi, et surtout, profiter une fois de plus des magnifiques paysages du Nord du Laos.

Le voyage fut, comme à l’accoutumée, plutôt chaotique : nous y sommes allés en touktouk (touktouk version voyage : fabriqué à partir d’une auto, il est plus grand et plus rapide que les touktouk fabriqués à partir de mobylette), et croyez-moi, 4 heures de touktouk en montagne, c’est pas très sympa pour le dos ! (il me le rappelle encore aujourd’hui, d’ailleurs).

Quand y'a dla place pour 10, y'a dla place pour 20!


Courage mon chou, plus que 3 heures lol

Heureusement, nous étions en bande (Julien, Alex, Stéphane, Marianne, To et Carissa), et j’ai pu oublier un peu ma douleur en papotant avec Carissa, qui m’a raconté son départ des Etats-Unis pour vivre la vida loca en Thaïlande il y à 2 ans et demi. C’est l’un des aspects les plus délectables du voyage routard ; les nombreuses rencontres que l’on y fait sont toutes sympathiques et les discussions passionnantes.

4 heures après, une couche de poussière de 5 millimètres sur la figure et 3 ans d’espérance de vie en moins pour mon dos, nous voilà arrivés à Vangvieng, ou Marianne nous emmène dans une magnifique guesthouse bénéficiant d’une vue absolument incroyable sur les montagnes et sur la rivière Nam Song. Le lieu lui-même valait tous les voyages du monde : j’aurais fais 4 fois l’aller/retour en touktouk s’il avait fallu pour voir ça :

Nous avons consacré l’après-midi du samedi à une activité bien connue de VangVieng, le « tubing », qui consiste à se laisser porter par le courant sur la rivière Nam Song sur une chambre à air de tracteur… Et de s’arrêter sur le route dans l’un des nombreux bars sur pilotis qui cueillent les touristes et leur chambre à air à l’aide de bouteilles vides attachées à une corde lol Eh oui, y’a vraiment qu’au Laos qu’on peut s’imaginer ça. Ma dextérité à attraper la bouteille m’a d’ailleurs valu un joli « retourné salto arrière mékong » qui m’a fait goûter à la joie de barboter dans l’eau du Mékong en essayant – sans trop de succès – de rester digne.

Trempée pour trempée, je me suis dit que je profiterai bien d’une autres des attractions improbables de VangVieng : le saut dans la rivière en trapèze de haute voltige, et je dois dire que mon magnifique saut de près de 10 mètres de haut digne des plus grandes écoles de cirque m’a fait regagner mon honneur mis à mal par mon balourd retournement de chambre à air…

Malheureusement, pas de photos de cet exploit, car consciencieux que nous sommes, nous nous sommes « peut être dit » que nous « pourrions » être un peu mouillés…Bien nous en a pris, d’autant plus que sur la fin de la « croisière », le temps a brusquement viré de l’éclat resplendissant du soleil aux foudres de l’enfer de la mousson, et c’est sous une pluie battante et sous le tonnerre que nous avons conclu notre « après-midi n’importe quoi » lol.

J’en reviens rapidement à de nouvelles considérations climatiques mais je m’émerveille du climat de mousson : j’ai littéralement vu l’orage se dérouler au dessus de ma tête sous forme d’un épais écran de fumée noir tel un tapis, et ce en quelques secondes seulement. Impressionnant ! On la ramène moins quand on voit l’apocalypse se préparer sous nos yeux !

La soirée fut quant à elle consacrée à une petite sortie resto, billard et boîte en plein air, boîte répondant au doux nom de « smile bar », dont je soupçonne l’origine du nom d’être en relation avec la multitude de produits moyennement légaux en vente libre à VangVieng.

To, Marianne, Carissa et moi avons consacré la fin de matinée à la visite de la grotte de Tam Jang, grotte qui se mérite car elle s’atteint après une escalade plutôt sportive de 147 marches plus que raides qui mènent à elle. Située en hauteur, j’ai une nouvelle fois pu apprécier la beauté des paysages laotiens.

Le retour vers Vientiane s'est effectué en bus local, ou j'ai pu constater que oui oui, c'est effectivement possible de faire rentrer 90 personnes dans un bus de 40 places.